
Vous écoutez "Etno Jenny"
de Mari Boine
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"Autour des tambours"
Comment naissent nos tambours







Création d'un tambour en images, les photos ont été prises lors de séminaires de création de tambours de cérémonie ou tambour traditionnel de chamane.
Choisir le bon bois pour réaliser le cadre circulaire, qui soit à la fois souple au cintrage à chaud, suffisament rigide sec, les contraintes imposée par la peau tendue étant très fortes. C'est le chassis du tambour : il doit être rigide et compact pour laisser le son vibrer. Nous limiterons au maximum les collages et morcellement du cadre.
Plusieurs types de bois répondent à ces caractéristiques, nous utilisont principalement deux essences :
-
Le Frêne (Iggdrasil) l'arbre sacré de certains peuples du Nord et de l'Est, trés courants dans notre environnement.
-
Le Merisier, joli bois d'ébénisterie qui prend des couleurs ambrées avec l'âge.
Il faut compter un mois de séchage entre le cintrage et
le collage.
Aprés cintrage et collage, le cercle de bois est poncé,
ciré ou huilé afin de l'imperméabiliser et de le protéger.
ll nous faut de la chaleur et de l'eau pour créer la vapeur qui nous permet de cintrer la planche de bois.
Le feu + L'eau
= vapeur.
La vapeur que nous utilisons est un peu moins éruptive que la vapeur de ce geiser !




La peau est trempée plusieurs heures sous une cascade où elle se nettoiera, se chargera de l'énergie et des qualités de l'eau. Le temps de trempage dépend de l'épaisseur de la peau et de la température de l'eau.
Et nous obtenons ce beau cercle de bois, il est unique. Il y a eu un minimum d'intervention mécanique, de colle et de transport.
Les peaux
Nous utilisons différentes peaux : Daim, Cerf, Chèvre, Bouc, Veau.
Ces peaux ne sont pas tannées, elles sont parcheminées, c'est à dire juste décharnées.
Certaines sont dépoilées par le tanneur, d'autres par nous mêmes.







Le cintrage de la latte de bois
Bon, pour le cintrage du bois, nous avons nos petits secrets !
Le réaliser de façon artisanale n'est pas si facile et cela nous a demandé pas mal de recherches. Auto- constructeurs n'hésitez pas à faire les vôtres !

Etirage de la peau afin de réduire de son élasticité.
Méditation et prise de contact avec la peau, l'esprit de l'animal. Echanges et communication sensible entre notre part animale
et l'esprit de la "Bête".

Marquage, découpage, traçage, perçage de ce qui deviendra la membrane du tambour.
Petit travail de patience et de précision : le découpage d'une bande de 1 cm de large et d'une longueur de 12 mètres (pour un tambour de 40 cm de diamètre), qui servira de lien pour tendre la peau de votre vibraphone sacré.

Voici votre nouveau compagnon : Le Tambour, réalisé en peau de Chèvre à gauche ou en peau de Daim à droite, qui devra être en partie dépoilé afin d'offrir un son résonnant et vibrant.
Bonne création, à bientôt. Joel Lévêque "Autour des tambours"

Ici, nous utilisons un frêne tombé lors d'une tempête de l'automne 2012, près de chez moi dans les Cévennes du sud.
Aprés l'avoir remonté au treuil depuis le ravin, nous l'amènerons à la scierie pour le débiter en planches, puis en lattes de bois de 5 à 10 millimètres d'épaisseur.
